Lors de la présentation de la première étude Diagnostique sur l’intégration du commerce (EDIC), qui s’est déroulé le 24 et 25 septembre à Port-au-Prince, il a été révélé qu’Haïti détient le potentiel pour l’expansion de son économie, la diversification de ses exportations et la réduction de sa dépendance aux importations de produits alimentaires.
L’étude propose un plan d’action pour accroitre la compétitivité et de créer d’emplois, en vue d’améliorer les conditions de vie de la population, selon ce qu’a rapporté la Banque Mondiale dans un communiqué.
Près de 100 représentants de différents secteurs, tant publics que privés, de la vie socio-économique du pays ont pris part à ces assises de 2 jours, à l’initiative du ministère du commerce et de l’industrie (MCI) d’Haïti.
« Haïti peut user du commerce au sens large comme vecteur de croissance pour émerger de sa classification actuelle de Pays Moins Avancé, vers une économie moins dépendante capable de sortir de l’ornière de la pauvreté des centaines de milliers de personnes vulnérables aujourd’hui », a déclaré le ministre Wilson Laleau.
Par conséquent, M Laleau a promis entre autre d’élaborer un cadre juridique adéquat, assurer une gestion transparente des finances publiques, d’aménager un climat propice à l’investissement productif et aux affaires.
Le vétiver et autres huiles essentielles, la mangue francisque, les fruits de mer, le café, et les fèves de cacao sont notamment quelques produits qui ont été identifiés comme possible moteurs de croissance économique pour le secteur agricole.
Aussi, l’industrie du textile, le tourisme et les services portés par les technologies de l’information ont également été relevés comme secteurs, pouvant aider au développement économique d’Haïti.
Cette étude a été conduite par la Banque Mondiale qui entendait à travers cette démarche « accompagner les efforts du Gouvernement pour créer les conditions nécessaires à l’optimisation des bénéfices du commerce régional et international ».
< Précédent | Suivant > |
---|