Plusieurs sénateurs et députés se réunissant autour d’une nouvelle coalition baptisée L’Initiative Populaire pour Sauver la Démocratie (IPSO-démocratie), ont, dans une note conjointe, exigé la démission des 9 membres du CEP, le départ du président Martelly. « Une route s’ouvre sur la transition », a déclaré un des membres d’IPSO-démocratie, l’ancien sénateur de l’Ouest, John Joël Joseph, qui croit que des élections ne sont pas possibles avec l’actuel CEP et le pouvoir en place.
Selon les candidats signataires de la note, le scrutin du 9 août 2015 est un coup d’Etat électoral organisé par le pouvoir en place et la communauté internationale pour fragiliser davantage le pays. "Le peuple haïtien ne doit pas permettre à ce que les élections en Haïti se transforment une guerre où les armes et l’argent remplacent le vote du peuple", ont-t-ils indiqué.
Ces leaders politiques ont condamné le comportement du CEP qui n’a adopté aucune mesure contre les individus qui sont responsables des cas de fraude et de violence, le 9 août dernier, alors que ces derniers étaient clairement identifiés.
«Le peuple haïtien ne va pas accepter que le pays se transforme en narco-Etat où le Parlement servira de repaire d’assassins et de trafiquants de drogues. Le 25 octobre ne va pas consacrer la mort de la démocratie, des élections libres, crédibles et de la souveraineté », ont-ils écrit dans la note.
IPSO-démocratie a lancé un appel à la mobilisation afin de défendre l’intérêt supérieur de la nation et sauver la démocratie qui est en péril.
Les sénateurs Jean Baptiste Bien-Aimé, Wesner Policarpe, Francois Anik Jospeh ; les candidats au Sénat, Pierre Fracnky Exius (Lavalas), Chena Pierre Martial (lavalas), Jean Tholbert Alexis (PONT), John Joël Joseph (MOPAM), Kelly C. Bastien (Kontra Pep la) ; le candidat à la présidence Dieuseul Simon Desras (Palmiste), sont les principaux signataires de la note.
< Précédent | Suivant > |
---|