
Me Duret explique que la grève a été suivie à 100 pour 100 dans les 18 juridictions du pays. Aucune audience n’a été tenue dans les tribunaux, indique l’avocat.
« Ceci prouve que les magistrats adhérent au mouvement, et que les revendications sont justes », s’est-il réjouit.
Le président de l’ANAMAH a cependant reconnu d’autre part que la grève a de nombreuses conséquences notamment sur le déroulement des assises criminelles. Aussi, il déplore que, malgré cette paralysie au niveau des tribunaux, l’exécutif et le CSPJ n’ont fait aucune démarche en vue de trouver une entente avec les grévistes.
Par conséquent, il informe qu’un arrêt de travail sera observé le 6 octobre prochain après les vacances judicaires.
De plus, l’ANAMAH reproche au conseil supérieur du pouvoir judiciaire de ne pas soumettre, le rapport d’enquête entourant la mort suspecte du juge Jean Serge Joseph.
Me Durin Duret rappelle que l’un de leur objectif qui concerne le paiement de 21 mois d’arriérés de salaires avait été honoré.
Ce jeudi 24 juillet, les juges ont repris le travail, informe Me Duret. Aussi, le président de l’ANAMAH en a profité pour exhorter les magistrats à mettre les bouchées doubles, afin de liquider les dossiers déjà en cours, avant les vacances judiciaires qui débuteront vendredi 25 juillet.
A rappeler que le Ministère de la Justice et de la Sécurité Publique, de concert avec le Conseil Supérieur du Pouvoir Judiciaire (CSPJ), avait publiée une liste comprenant les noms d’une vingtaine de juges dont les mandats ont été renouvelés à travers les différentes juridictions du pays.
Toutefois, un conflit règne actuellement au sein du CSPJ autour de cette affaire, où un membre de l’institution Max Elibert aurait accusé le président Anel Alexis Joseph d’avoir falsifié cette liste.
Une situation dénoncée par Me Durin qui la qualifie « d’immorale ».
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