Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) a qualifié de « vaste plaisanterie l’ordonnance du juge d’instruction Lamarre Belizaire qui renvoie par devant le tribunal criminel Me André MICHEL, Enold Florestal, Josué Florestal et Jeanco Honorat pour des faits d'assassinat qui leur sont reprochés au préjudice de Frantzi Duverseau.
Pour asseoir cette conclusion, l’organisme de défense des droits humains a notamment dans un rapport, avancé le fait que la justice a mis trois (3) ans dix (10) mois pour enquêter sur un cas d’homicide. Et qu’aussi le travail réalisé pendant tout ce temps se résume à l’audition du plaignant qui en fait est une personne intéressée et des inculpés.
Le RNDDH déplore qu’il n’y ait eu aucune audition de témoins, pas d’enquête de proximité, pas de perquisitions, pas d’analyse balistique, pas de levée médico-légale du corps, pas d’analyse de la scène du crime dans le cadre de l’enquête menée par le juge Lamarre Belizaire.
« L’ordonnance est un ramassis de préjugés, de contradictions, d’opinions personnelles du juge non corroborées par des faits pertinents et des textes de loi », déclare le RNDDH.
L’organisation affirme que cette ordonnance ne fait que « renforcer l’hypothèse d’utilisation de la justice à des fins de persécution politique contre les frères FLORESTAL pour avoir endossé la plainte contre la famille présidentielle pour des faits de corruption et contre l’avocat et homme politique André MICHEL, farouche opposant au pouvoir politique en place ».
A rappeler que les avocats André Michel et Newton St-Juste devraient répondre, ce mardi, à l’invitation du Barreau de Port-au-Prince dans le cadre de cette affaire.
Voir le rapport complet du RNDDH
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