Dans le cadre de sa conférence hebdomadaire, le Conseil électoral provisoire a encore une fois réitéré qu’il est prêt pour le premier tour de législatives du 9 août 2015. Ce 3 août, le porte-parole du CEP, Frantz Bernadin a fait savoir que l’institution électorale maîtrise toute la technicité pour réaliser le scrutin.
D’entrée de jeu, Frantz Bernadin a rappelé qu’au total 1854 candidats au Sénat et à la députation concourent aux élections. 232 brigueront les poste de sénateur vacants (23 femmes et 209 hommes) et 1 621 aspirent à devenir députés (129 femmes et 1492 hommes).
Un chiffre qui dépasse largement le nombre de siège à pourvoir: 20 au Sénat et 119 pour la chambre des députés.
De plus, le porte-parole du CEP s’est donné la peine de dévoiler à la presse la répartition du nombre des candidats par département.
Au sénat :
Artibonite, 25 candidats ; Centre, 23 ; Grand-Anse, 16 ; Nippes, 15 candidats; Nord, 34 ; Nord-est, 16 ; Nord-ouest, 25 ; Ouest, 39 ; Sud, 25 et le Sud-est, 14 candidats.
A la députation :
Artibonite, 197 candidats ; Centre, 127; Grand-Anse, 88 ; Nippes, 82 candidats; Nord, 202; Nord-est, 84 ; Nord-ouest, 96; Ouest, 452 ; Sud, 175 et le Sud-est, 118 candidats.
Selon Frantz Bernadin, toute une machinerie a été mise en place par le CEP en vue de garantir la réussite des opérations de vote du 9 août prochain.Il cite en exemple, les coordonnateurs, superviseurs et superviseurs adjoints qui scrutent le terrain à travers les dix départements du pays.
Par ailleurs, il ajoute que 4 mille 139 membres de bureau de vote (MBV) ont déjà été choisis pour les 13 mille 713 bureaux. Ces MBVs devraient recevoir une formation cette semaine. Soit deux ou trois jours avant la date fixée pour le premier tour.
Tandis que, 5 mille 100 agents de sécurité électoral (ASE) reçoivent à partir de ce 3 août une formation.
S’agissant de la sécurité des potentiels électeurs le jour du vote, le porte-parole du CEP s’est montré évasif sur la question, arguant que le conseil n’est ni impuissant ni inconscient ni inconstant.
Sans vouloir parler de zones rouges, Frantz Bernadin dit reconnaître que certaines communes sont de véritables incubateurs de violence surtout en période électorale.
Selon lui, toutes les mesures sont prises par le CEP ; un plan stratégique de sécurisation a été élaboré à cet effet.
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