La plateforme Pitit Dessalines dresse un bilan négatif quant au respect par l’équipe au pouvoir des différent droits garantis par la déclaration universelle des droits de l’homme. A l’approche de la célébration du 67e anniversaire de l’adoption de ce document, le 10 décembre prochain, des responsables de Pitit Dessalines qui rencontraient la presse, le mercredi 9, ont renouvelé leur engagement à lutter pour le respect des droits de l’homme en Haïti, notamment celui de choisir des dirigeants à travers des élections démocratiques.
La plateforme politique Pitit Dessalines est sans concession : le peuple haïtien ne jouit d’aucun droit. ‘’De son droit de vivre à celui relatif à ses obligations civils et politiques, le citoyen haïtien n’est sujet d’aucune garantie’’, a laissé entendre Assad Volcy, l’un des dirigeants de cette structure.
En matière de respect des droits de l’homme, l’administration du président Michel Martelly a failli sa mission, estime-t-il énumérant que dans tous les domaines : sanitaire, logement, scolaire entre autres l’équipe au pouvoir n’obtient qu’un ‘’zéro’’ comme note.
Pour forcer le pouvoir à partir, la plateforme Pitit Dessalines, annonce donc sa solidarité aux différentes organisations de défense des droits humains, qui projettent de marcher à travers les rues de la capitale ce jeudi 10 Décembre, a l’occasion de la 67e célébration de la déclaration universelle des droits l’homme.
Alors que dans le cadre de cette activité, les initiateurs se proposent de signifier au Conseil électoral provisoire leur désaccord sur sa manière de gérer le dossier des élections, le regroupement politique dirigé par Moise Jean Charles en profite pour annoncer deux nouvelles journées de manifestation à Port-au-Prince, les vendredi 11 et samedi 12 décembre, pour continuer d’appeler a l’annulation de ces joutes.
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