Le drapeau haitien (bleu et rouge) était très présent sur le site de la scène Bell à la place des festivals au centre-ville de Montréal. L'orchestre Septentrional vient de donner deux concerts en plein air dans le cadre du Festival international de Jazz de Montréal.
L’orchestre Septentrional a fait un arrêt à Montréal pour la grande joie des Haïtiens qui, en grand nombre, ont profité de la présence de "la Boule de feu internationale" pour revivre le bon vieux temps. Le créole était de mise, l'ambiance chaleureuse. Connus pour leur chauvinisme, nos compatriotes avaient pris d'assaut la place des festivals mettant en veilleuse leur déception après les éliminations de leurs équipes favorites, le Brésil et l'Argentine, au mondial de football 2010.
Tout brille, tout luit, tout éclate. Le Septentrional a agité l'été de cette ville qui s'enflamme déjà dans une atmosphère colorée et bruyante à l'instar des vuvuzelas d’Afrique du sud. Maîtres de leur art, les musiciens de Septen ont mélangé plusieurs rythmes, notamment de la musique racine avec le Konpa traditionnel du Cap.
L’orchestre Septentrional a offert deux concerts enivrants avec des musiciens qui, pour leur première participation au Festival de Jazz International de Montréal, ont émerveillé le public, des Québécois, des Asiatiques, des Européens aux côtés des Haïtiens sous une température approchant les 40 degrés.
Evidemment, certains puristes pourront toujours questionner la présence de Septen dans un tel festival. Mais ce serait oublier que durant ces dernières décennies le Festival de Jazz International de Montréal s'est considérablement ouvert à d'autres tendances et se diversifie pour le plaisir des festivaliers qui ont même improvisé un Rara pour continuer la fête dans une ambiance festive et joyeuse.
Guilloteau François
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