
Selon l’avocat des employés, Me Newton Louis Saint-Juste, les employés de l’ONA sont révoltés contre la mauvaise gestion du directeur général de ladite institution, Bernard Desgraf qu’ils accusent de corruption et de malversation. Ils ont en ce sens manifesté les 24 et 25 mars dernier dans les locaux de cette institution en exigeant l’application de la résolution du Sénat qui réclame la révocation du directeur général de l’ONA.
Léonel Monpremier, un des agents de sécurité de l’ONA a dénoncé les dérives du numéro un de cette institution. Ses corruptions, fustige-t-il, sont tellement énormes que les employés ne se contentent à en parler que des plus graves.
Le directeur général de l'ONA a rejeté ces accusations de malversations et détournements. Il expliqué avoir toujours géré les fonds de l'institution dans la transparence et a accusé à son tour les grévistes de saboter son travail.
Par ailleurs, le responsable de la sécurité à la tête de ceux qui réclament la démission de M. Desgraff a indiqué avoir fait son travail qui est de veiller sur la sécurité des employés et celle de l’institution. « Aucune casse n’était enregistrée lors des mouvements de protestation des employés. Paradoxalement, la « justice » décerne un mandat à leur encontre et les accuse de fugitif », déplore-t-il.
Pour remédier à cette situation, M. Monpremier en appelle au président de la République, garant de la bonne marche des institutions, pour se pencher sur la situation se développant à l’ONA. Aussi fa-t-il rejeté les assertions selon lesquelles le député Arnel Bélizaire aurait fait irruption au Palais de Justice avec un commando pour les libérer.
RA/HPN
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