
Propos virulents, accusations portées contre l’administration Martelly, l’Opposition entend porter jusqu’au bout la mobilisation tout en affirmant ne pas vouloir dialoguer avec le président Michel Martelly.
Ce jeudi en pleine conférence de presse pour annoncer de nouveaux mouvements de protestation, les membres du MOPOD, de la FOPARK et d’autres partisans ont, tour à tour, dénoncé la perception de certaines taxes par l’Etat, et l’augmentation du prix de certains services publiques.
‘’Alors que la population croupit dans la misère et que le chômage persiste, pour l’exercice clos, l’Etat aurait connu un déficit budgétaire de 5 milliards de gourdes’’, a révélé l’ancien député Hugues Célestin qui se demande où est passé cette somme.
Pour toutes ces raisons, affirment les opposants au régime, Michel Martelly, Laurent Lamothe, bref l’ensemble du gouvernement doivent partir.
La revendication récurrente demeure la libération des prisonniers dits politique notamment Rosny Timothée et Byron Odigé…
L’opposition accuse le pouvoir d’avoir mis en place une machine répressive à travers tout le pays pour empêcher le peuple d’exercer son droit de manifester.
Pour preuve, l’ancien député a rapporté qu’une dizaine de personnes ont été blessées par des projectiles tirés par des agents de la PNH, lors de la manifestation de la population de la commune de Fort-Liberté pour réclamer du courant électrique, mercredi.
A leur principale cible qui était jusque-là, les abords du palais national, les opposants ont allongé la liste de bâtiment symbolique aux alentours desquels ils entendent exprimer leur message.
Dans leur parcours de ce vendredi, seront ciblés : le parlement, la primature et le parquet de Port-au-Prince. Le jour suivant, soit le samedi 29 novembre, ils visent les abords de l’ambassade américaine à Tabarre où ils diront NON à toute forme d’ingérence.
< Précédent | Suivant > |
---|