La grève lancée par les syndicats des chauffeurs pour contraindre le gouvernement à réviser les prix des produits pétroliers à une réduction d’au moins 100 gourdes le gallon, frappe sérieusement, ce lundi 2 février, le transport en commun, a constaté un reporter de HPN.
Les activités économiques et les transports publics sont perturbés pour la première journée de grève des syndicats des transports. Le constat est pareil un peu partout à travers le pays.
Les activités, y compris l’école fonctionnent à minima dans la région métropolitaine de Port-au-Prince. Une situation qui n’est pas trop différente dans les provinces, selon des correspondants.
Les chauffeurs des transports publics sont très rares dans divers circuits. Sauf quelques véhicules privés et des chauffeurs de taxi-moto qui circulent dans des rues dont la circulation est généralement abondante.
Les quelques conducteurs publics qui prennent position dans les lieux de stationnement habituel, restent au volent indécis. Entre-temps, de nombreux passagers en quête de ligne, se tiennent impatients debout, ne sachant à quel saint se vouer. Bredouilles, nombreux sont obligés de rebrousser chemin, constate-t-on.
Dans la commune de Pétion-Ville, des chauffeurs effectuant le trajet Pétion-Ville/Fermathe et vice-versa, travaillaient tôt dans la matinée. On avait l’impression que tout allait bien. Mais au lever du soleil, ces derniers sont devenus très rares dans ce circuit, constate un reporter de HPN.
Pour de nombreux observateurs, il y a longtemps depuis qu’un mot d’ordre de grève n’a pas été aussi respecté comme celui-ci dans le pays.
Texte et photo : Alix Laroche
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