Depuis la date d’ouverture officielle de la liste des inscriptions pour le poste de candidat à la présidence provisoire, soit le 10 février dernier, la commission bicamérale mise en place à cet effet a retenu cinq dossiers de prétendants chef d’Etat.
Selon ce qu’a fait savoir le vice-président de la commission bicamérale, le député Patrick Norzéus le nombre de candidats qui se sont manifestés est considérable. Cependant, tous les postulants sont arrivés au parlement avec des pièces manquantes.
Même les cinq dossiers retenus sont incomplets. Deux problèmes répétitifs : la candidature des intéressés n’est pas endossée par un parti ou groupement politique représenté au parlement ; les prétendants au poste de président provisoire ne présentent pas la fiche de la DGI attestant que la somme des 5 cent milles gourdes requis ait été dûment versée.
A l’ouverture des inscriptions le mercredi des cendres, la commission avait gardé le dossier de trois candidats parmi la quinzaine qui s’était manifestée. Le jeudi 11 février, deux postulants ont été enregistrés ; parmi eux l’ancien député Géraud Charles.
Dans l’après-midi du même jour, la chambre des députés a tenu sa première séance plénière au cours de laquelle les parlementaires ont débattu sur l’opportunité pour le corps législatif de présenter un candidat à la présidence provisoire.
Cette séance a été ajournée sans que les députés eurent le temps de voter pour ou contre l’endossement par le parlement d’une candidature. Déjà, une majorité de députés désapprouvent la démarche arguant que l'Assemblée ne peut être à la fois juge et partie.
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