« Pendant qu’ils s’acharnent à s’octroyer des salaires mirobolants, des avantages de toutes sortes, des frais scandaleux, ils estiment normal de maintenir les enseignant (es) dans une situation misérable en continuant à leur accorder mensuellement une pitance », s’est plaint Josué Mérilien.
Le syndicaliste a qualifié de situation déshonorante que le fait que, dit-il, l’état haïtien accorde comme perdi em à un directeur général 600 dollars US comme frais de voyage à l’étranger, « ce qui équivaut à 4 mois de salaire de base d’un enseignant soit 6 000 gourdes par mois. »
Le coordonnateur de l’UNNOH s’en prend également à la ministre des finances Mme Marie Carmelle Jean marie qui, dit-il, avait déclaré récemment que les enseignants devaient plutôt réclamer des avantages sociaux au lieu de l’augmentation de salaire.
Selon M. Mérilien, la déclaration de la ministre serait prise au sérieux, si elle avait commencé elle-même à donner l’exemple en réduisant son salaire vu les nombres d’avantages sociaux dont jouit un ministre.
De ce fait, l’UNNOH a appelé aux différents secteurs éducatifs à se mobiliser en vue de redresser, d’après « cette situation déplorable » et donner au métier de l’enseignant son prestige social.
En ce sens, le syndicat a annoncé pour le 3 septembre prochain une marche d’avertissement qui sera organisée à travers le pays.
L’UNNOH profitera de cette marche pour faire passer plusieurs revendications comme le paiement arriéré de salaire et la nomination des enseignants et des finissants de l’école normale supérieure ; un salaire minimum de 50 000 gourdes, et une loi définissant le statut de l’enseignant.
< Précédent | Suivant > |
---|