Face à la situation de panique qui règne dans les voisinages de la Facultés des sciences humaines, à Port-au-Prince, depuis le début de cette semaine, les responsables de cette entité universitaire lancent un cri d’alarme aux autorités gouvernementales.
Dans une courte interview à Haïti Press Network, le coordonnateur de la faculté des sciences humaines Hancy Pierre a dit déplorer cette « situation de panique » qui met face à face des policiers, des agents de la Minustah et des étudiants.
« C’est une situation de guerre qui règne dans la zone depuis ce matin. Des tires d’armes automatiques sporadiques ont perturbé les cours… », a relaté le professeur Hancy Pierre.
Cette situation de tension qui se développe pour le moment est préoccupante, selon le professeur Pierre.
Un véhicule de plaque de service de l’état a été incendié non loin de la faculté. On constate un moment de calme actuellement sur l'avenue Christophe, selon un reporter de HPN sur place.
Le coordonnateur de la FACSH a déploré que plusieurs étudiants soient arrêtés par la police alors que les autorités judiciaires invitent la classe des étudiants à garder leur calme.
Ce mouvement de protestation survient après qu’un étudiant de la faculté des sciences humaines (Jonas) a été tué par balles en milieu de journée, dans la zone de la faculté de droit au centre ville.
Des soldats onusiens et des agents de la police nationale d’Haïti sont accusés à tour de rôle d’être l’auteur de cet incident.
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