Il est nécessaire "de garantir un climat politique stable pour que la coopération de l'UE et l'internationale puisse être mise en œuvre rapidement et efficacement", a affirmé M. Van Rompuy à l'issue d'une rencontre avec M. Martelly à Bruxelles.
"Ceci demandera des efforts de la part de toutes les parties politiques et institutions haïtiennes pour trouver les compromis politiques nécessaires", a ajouté l'ancien Premier ministre belge.
"Il est à notre avis indispensable que tous les acteurs politiques agissent avec le sens de la responsabilité, en gardant à l'esprit que l'enjeu primordial est de répondre aux attentes de la population haïtienne, qui reste encore confrontée à des énormes difficultés et à des conditions de vie précaires", a insisté M. Van Rompuy tout en louant le "travail considérable" accompli ces derniers mois par le gouvernement haïtien.
Dix-huit mois seulement après son arrivée au pouvoir, en mai 2011, M. Martelly fait face à un important mouvement de contestation de sa politique. Une partie de l'opposition l'accuse de "vouloir instaurer un pouvoir dynastique et dictatorial" et réclame son départ avant la fin de son mandat prévu en 2016.
M. Martelly est le premier chef d'Etat haïtien à rendre visite aux institutions européennes. Il doit s'exprimer mardi devant le Parlement européen réuni en séance plénière à Strasbourg (est de la France).
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